L’histoire que je vais vous lire s’intitule Le Pêcheur et Le Voyageur. Écrite par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, elle est accessible à partir du niveau B1.
C’est l’histoire d’un voyageur, insatisfait de son sort qui suit les conseils d’un ange pour guérir de son ambition. L’ange lui conseille de partir et lui dit que la folie d’un homme le guérira. Le voyageur commence alors son voyage et rencontre un pêcheur, très heureux, qui décide à son tour de faire un voyage et de découvrir la ville.
Vous avez choisi votre plus beau fauteuil ?
Alors asseyez-vous et écoutez cette nouvelle histoire.
1- Écoutez l’histoire
Je vous conseille d’écouter deux fois cette histoire avant de passer à la suite.
Vous pouvez également l’écouter sur cette page ou la télécharger au format MP3 en cliquant sur ce lien : télécharger en MP3
2- Comprenez le vocabulaire
Maintenant que vous avez écouté l’histoire, regardez le vocabulaire expliqué ci-dessous.
Il gagnait sa vie : l’expression “gagner sa vie” est ici conjuguée à l’imparfait. Elle signifie “avoir un travail, gagner de l’argent pour vivre”. On peut également utiliser l’expression “gagner son pain, gagner sa croûte, gagner son bifteck ou encore gagner son steak”.
Il lui prit fantaisie de : l’expression “prendre fantaisie de” ici conjuguée au passé-simple signifie qu’une personne a soudainement une envie irraisonnée de faire quelque chose”.
Il résolut de : il s’agit du verbe “résoudre de” conjugué au passé-simple. Il signifie “être décidé à faire quelque chose”, “avoir la détermination de faire quelque chose”.
Je vous suis bien obligée : l’expression “être obligé” conjuguée au présent signifie “être reconnaissant de quelque chose” ou encore “être redevable de quelque chose”.
Milles : “mille” est ici un nom. Il s’agit ici d’une unité de longueur ancienne. Le mille est utilisé pour indiquer une longueur d’environ 1609 mètres sur terre.
Régaler : le verbe “régaler” signifie “offrir un bon repas”, “un bon plat à quelqu’un”.
Il apprêtait : il s’agit du verbe “apprêter” conjugué à l’imparfait. Il signifie “préparer”, “rendre prêt”.
Divertir : le verbe “divertir” signifie “amuser”, “distraire”.
Gai : l’adjectif “gai” signifie “joyeux”, “heureux”, “content”.
Vous en empêche : il s’agit du verbe “empêcher quelqu’un de” conjugué ici au présent. Il signifie “ne pas permettre à quelqu’un de”, “interdire à quelqu’un de” faire quelque chose.
Sujet d’ : il s’agit du nom “sujet” qui signifie ici “la cause, le motif d’un comportement, d’un état”.
Réjouir : le verbe “réjouir” signifie “faire plaisir à quelqu’un”, “rendre joyeux quelqu’un”.
Fit banqueroute : il s’agit de l’expression “faire banqueroute” conjuguée ici au passé-simple. Ce mot est vieilli. Aujourd’hui, on utilise les expressions “faire faillite”, “tomber en faillite” ou encore “déposer la clef sous la porte” qui signifient qu’une entreprise doit fermer car elle n’a plus assez d’argent.
Se gâtassent : il s’agit du verbe pronominal “se gâter” qui est conjugué à l’imparfait du subjonctif. On l’utilise pour parler d’une chose qui se dégrade, se détériore. Par exemple : le temps se gâte pour dire qu’il va faire mauvais.
Fissent naufrage : l’expression “faire naufrage” conjuguée au passé-simple signifie “couler en mer” en parlant d’un bateau.
Une charge : une charge est ici une fonction. Sous l’ancien régime existait un système où une personne pouvait acheter une fonction de l’administration publique.
Mes inclinations : une inclination est une attirance naturelle, spontanée ou volontaire d’une personne pour une chose. On peut dire aussi “une prédisposition, un penchant”.
En prier : le verbe “prier” signifie ici “inviter quelqu’un”.
Faire sa cour : l’expression “faire sa cour à quelqu’un” signifie “essayer de séduire, de charmer une personne”.
En enrageant : il s’agit du verbe “enrager” au gérondif. Il signifie “être en colère, être furieux”.
Consolait : le verbe “consoler” signifie “soulager quelqu’un dans son chagrin, apporter un réconfort moral”.
Il s’est avisé de : le verbe pronominal “s’aviser de + infinitif” est conjugué au passé-composé. Il signifie “être assez audacieux pour faire quelque chose”, “oser faire quelque chose”.
Commissions : une commission est une charge, une mission que l’on confie à quelqu’un pour qu’il fasse quelque chose à votre place.
En interrompant : le verbe “interrompre” est ici au gérondif. Il signifie “couper la parole” à une personne.
Aussi : placé en début de phrase, “aussi” est une conjonction et indique une conséquence, une explication. Il signifie “c’est pourquoi, par conséquent”. Dans cette situation, le verbe et le sujet sont inversés : “aussi ai-je manqué…”
Ai-je manqué : il s’agit du verbe “manquer” conjugué au passé-composé. Dans le texte, il signifie “faillir, être sur le point de”.
Je me retirai : il s’agit du verbe pronominal “se retirer” conjugué au passé-simple. Il signifie “partir, s’en aller”.
Pour jamais : cette locution est utilisée dans le registre soutenu et signifie “pour toujours”.
Il ne tiendra qu’à toi : il s’agit de l’expression “il ne tient qu’à + pronom tonique” conjuguée au futur simple. Elle signifie “cela ne dépend que de la personne concernée”.
Votre guérison : une guérison est le retour à la santé d’une personne.
Achevez : il s’agit du verbe “achever” conjugué à l’impératif. Il signifie “terminer”.
Le tracas : un tracas est une difficulté, un ennui, une préoccupation.
Chétive : l’adjectif “chétif” signifie “fragile, maigre, faible, maladif”.
Répliqua : il s’agit du verbe “répliquer” conjugué au passé-simple. Il signifie “répondre en s’opposant”.
Contredire : le verbe “contredire” signifie “contester”, “dire le contraire de ce qui a été dit”.
Parut : il s’agit du verbe “paraître” conjugué au passé-simple. Il signifie “apparaître, se montrer”.
Modère : il s’agit du verbe “modérer” conjugué à l’impératif. Il signifie “diminuer quelque chose”, “calmer la force de quelque chose”
Aisé : l’adjectif “aisé” signifie “facile”, “sans peine”, “sans difficulté”.
Ta perte : une perte est un résultat désastreux, la ruine.
Vous avez beau : le verbe “avoir beau + infinitif” exprime la concession, une tentative inutile. Il signifie “bien que”.
Vous importe : il s’agit du verbe “importer à quelqu’un” conjugué au présent. Il signifie “avoir de l’importance”, “présenter de l’intérêt pour quelqu’un”.
Je ne m’embarrasserais guère : il s’agit du verbe “s’embarrasser de”. Il signifie “se soucier de, tenir compte de”.
J’y consens : il s’agit du verbe “consentir à quelque chose” conjugué ici au présent. Il signifie “accepter que quelque chose se fasse”
Il maudit : il s’agit du verbe “maudire” conjugué au passé-simple. Il signifie “proférer des paroles de malédictions”.
Engloutit : il s’agit du verbe “engloutir” conjugué au passé-simple. Il signifie “submerger”, “faire disparaître quelque chose”.
Lui tint parole : il s’agit de l’expression “tenir parole à quelqu’un” conjuguée ici au passé-simple. Elle signifie “respecter les engagement pris”.
Il s’appliqua : il s’agit du verbe pronominal “s’appliquer” conjugué au passé-simple. Il signifie “mettre du soin”, “réaliser avec attention quelque chose”.
En jouir : le verbe “jouir de” signifie “avoir du plaisir avec quelque chose”.
Le superflu : le nom “superflu” signifie “ce qui n’est pas nécessaire”, “l’inutilité”.
Empoisonné : le participe passé du verbe “empoisonner” signifie ici “intoxiquer”, “infecter de poison”.
3- Réécoutez l’histoire
Essayez maintenant d’identifier les mots de vocabulaire dans l’histoire en l’écoutant à nouveau.
4- Répondez aux questions
Pour vérifier que vous avez bien compris, répondez à ces questions:
- Pourquoi le pêcheur est-il heureux ?
- A quelle distance, en milles, la cabane se trouve-t-elle de la ville ?
- Combien le voyageur doit-il payer pour dormir chez le pêcheur ?
- Quel métier le voyageur exerçait-il ?
- De quelle personne le voyageur est-il le favori ?
- Qui est Azaël ?
- Quand l’ange apparaît la première fois, que conseille-t-il à Azaël ?
- Quel est l’état d’esprit du pêcheur après être allé en ville ?
- Quand l’ange apparaît la deuxième fois, que conseille-t-il au pêcheur ?
- Quels sont les souhaits du pêcheurs ?
- Quel personnage meurt à la fin de cette histoire ?
- Quelle est la plus belle qualité de la femme d’Azaël ?
5- Vérifiez vos réponses
6- Lisez la transcription
Vous pouvez télécharger la transcription de l’histoire en PDF en cliquant sur ce lien :Le Pêcheur et Le Voyageur
Il y avait une fois un homme qui n’avait pour tout bien qu’une pauvre cabane sur le bord d’une petite rivière : il gagnait sa vie à pêcher du poisson ; mais comme il n’y en avait guère dans cette rivière, il ne gagnait pas grand-chose, et ne vivait presque que de pain et d’eau. Cependant il était content dans sa pauvreté, parce qu’il ne souhaitait rien que ce qu’il avait.
Un jour, il lui prit fantaisie de voir la ville, et il résolut d’y aller le lendemain. Sur la route, il rencontra un voyageur qui lui demanda s’il y avait un village, non loin d’ici, où il pourrait dormir.
« Il y a douze milles, répondit le pêcheur, et il est bien tard ; si vous voulez passer la nuit dans ma cabane, je vous l’offre de bon cœur. »
Le voyageur accepta sa proposition, et le pêcheur, qui voulait le régaler, alluma du feu, pour faire cuire quelques petits poissons. Pendant qu’il apprêtait le souper, il chantait, il riait et paraissait de fort bonne humeur.
« Que vous êtes heureux ! lui dit son hôte, de pouvoir vous divertir : je donnerais tout ce que je possède au monde, pour être aussi gai que vous.
– Et qui vous en empêche ? dit le pêcheur, ma joie ne me coûte rien, et je n’ai jamais eu sujet d’être triste. Est-ce que vous avez des problèmes qui ne vous permettent pas de vous réjouir ?
– Hélas, reprit le voyageur, tout le monde me croit le plus heureux des hommes. J’étais marchand, et je gagnais de grands biens, mais je n’avais pas un moment de repos. Je craignais toujours qu’on ne me fit banqueroute, que mes marchandises ne se gâtassent, que les bateaux que j’avais sur la mer, ne fissent naufrage ; ainsi, j’ai quitté le commerce pour essayer d’être plus tranquille, et j’ai acheté une charge chez le roi. D’abord, j’ai eu le bonheur de plaire au prince, je suis devenu son favori, et je croyais que j’allais être content ; mais je connus bientôt que j’étais plus esclave du prince, que son favori. Il fallait renoncer à tout moment à mes inclinations, pour suivre les siennes. Il aimait la chasse et moi le repos ; cependant j’étais obligé de courir avec lui les bois toute la journée : je revenais au palais bien fatigué, et avec une grande envie de me coucher. Point du tout, la maîtresse du roi donnait un bal, un festin ; on me faisait l’honneur de m’en prier pour faire sa cour au roi : j’y allais en enrageant ; mais l’amitié du prince me consolait un peu. Il y a environ quinze jours, il s’est avisé de parler d’un air d’amitié à un des seigneurs de sa cour, il lui a donné deux commissions, et a dit qu’il le croyait un fort honnête homme. Dès ce moment j’ai bien vu que j’étais perdu, et j’ai passé plusieurs nuits sans dormir.
– Mais, dit le pêcheur, en interrompant son hôte, est-ce que le roi vous faisait mauvais visage, et ne vous aimait plus ?
– Non, répondit cet homme, le roi me faisait plus d’amitié qu’à l’ordinaire ; mais pensez donc qu’il ne m’aimait plus tout seul, et que tout le monde disait que ce seigneur allait devenir un second favori. Vous sentez bien que cela est insupportable, aussi ai-je manqué en mourir de chagrin. Je me retirai hier au soir dans ma chambre tout triste, et quand je fus seul, je me mis à pleurer.
Tout d’un coup, je vis un grand homme, d’une physionomie fort agréable, qui me dit, « Azaël, j’ai pitié de ta misère, veux-tu devenir tranquille, renonce à l’amour des richesses et au désir des honneurs.
– Hélas ! Seigneur, ai-je dit à cet homme, je le souhaiterais de tout mon cœur ; mais comment y réussir ?
– Quitte la cour, m’a-t-il dit, et marche pendant deux jours par le premier chemin qui s’offrira à ta vue ; la folie d’un homme te prépare un spectacle capable de te guérir pour jamais de l’ambition. Quand tu auras marché pendant deux jours, reviens sur tes pas, et crois fermement qu’il ne tiendra qu’à toi de vivre gai et tranquille.
« J’ai déjà marché un jour entier pour obéir à cet homme, et je marcherai encore demain : mais j’ai bien de la peine à espérer le repos qu’il m’a promis. »
Le pêcheur ayant écouté cette histoire, ne pût s’empêcher d’admirer la folie de cet ambitieux, qui faisait dépendre son bonheur des regards et des paroles du prince.
« Je serai charmé de vous revoir, et d’apprendre votre guérison, dit-il au voyageur : achevez votre voyage, et dans deux jours revenez dans ma cabane ; je vais voyager aussi ; je ne suis jamais allé à la ville, et je m’imagine que je me divertirai beaucoup de tout le tracas qu’il doit y avoir.
– Vous avez là une mauvaise pensée, dit le voyageur : puisque vous êtes heureux à présent, pourquoi cherchez-vous à vous rendre misérable ? Votre cabane vous paraît suffisante aujourd’hui mais quand vous aurez vu les palais des grands, elle vous paraîtra bien petite et bien chétive. Vous êtes content de votre habit, parce qu’il vous couvre ; mais il vous fera mal au cœur, quand vous aurez examiné les superbes vêtements des riches.
– Monsieur, dit le pêcheur à son hôte, vous parlez comme un livre, servez-vous de ces belles raisons, pour apprendre à ne vous pas fâcher quand on regarde les autres. Le monde est plein de ces gens qui conseillent les autres, alors qu’ils ne peuvent se gouverner eux-mêmes. »
Le voyageur ne répliqua rien, parce qu’il n’est pas honnête de contredire les gens dans leur maison, et le lendemain il continua son voyage, pendant que le pêcheur commençait le sien. Au bout de deux jours, le voyageur Azaël, qui n’avait rien rencontré d’extraordinaire, revint à la cabane. Il trouva le pêcheur assis devant sa porte, la tête appuyée dans sa main, et les yeux fixés contre terre.
« A quoi pensez-vous ? lui demanda Azaël.
– Je pense que je suis fort malheureux, répondit le pêcheur. Qu’est-ce que j’ai fait à Dieu pour m’avoir rendu si pauvre pendant qu’il y a une si grande quantité d’hommes si riches et si contents ? »
A cet instant, cet homme qui avait commandé à Azaël de marcher pendant deux jours, et qui était un ange, parut.
« Pourquoi n’as-tu pas suivi les conseils d’Azaël ? dit-il au pêcheur. La vue des magnificences de la ville a fait naître chez toi l’avarice et l’ambition, elles en ont chassé la joie et la paix. Modère tes désirs, et tu retrouveras ces précieux avantages.
– Cela vous est bien aisé à dire, reprit le pêcheur ; mais cela ne m’est pas possible, et je sens que je serai toujours malheureux, à moins qu’il ne plaise à Dieu de changer ma situation.
– Ce serait pour ta perte, lui dit l’ange. Crois-moi, ne souhaite que ce que tu as.
– Vous avez beau parler, reprit le pêcheur, vous ne m’empêcherez pas de souhaiter une autre situation.
– Dieu exauce quelquefois les vœux de l’ambitieux, répondit l’ange ; mais c’est dans sa colère, et pour le punir.
– Vos menaces ne me font pas peur !
– Puisque tu veux te perdre, dit l’ange, j’y consens : tu peux souhaiter trois choses, Dieu te les accordera.”
Le pêcheur transporté de joie, souhaita que sa cabane fût changée en un palais magnifique, et aussitôt son souhait fut accompli. Le pêcheur, après avoir admiré ce palais, souhaita que la petite rivière qui était devant sa porte, fût changée en une grande mer, et aussitôt son souhait fut accompli. Il lui en restait un troisième à faire ; il y rêva quelque temps, et ensuite il souhaita que la petite barque fût changée en un superbe bateau, chargé d’or et de diamants. Aussitôt qu’il vit le vaisseau, il y courut pour admirer les richesses dont il était devenu le maître ; mais à peine y fut-il entré, qu’il s’éleva un grand orage. Le pêcheur voulut revenir au rivage et descendre à terre, mais il n’y avait pas moyen. Ce fut alors qu’il maudit son ambition : ses regrets furent inutiles, la mer l’engloutit avec toutes ses richesses, et l’ange dit à Azaël :
« Que cet exemple te rende sage. La fin de cet homme est presque toujours celle de l’ambitieux. La cour où tu vis présentement, est une mer fameuse par les naufrages et les tempêtes : pendant que tu le peux encore, gagne le rivage. »
Azaël effrayé promit d’obéir à l’ange, et lui tint parole. Il quitta la cour, et vint demeurer à la campagne, où il se maria avec une fille qui avait plus de vertu que de beauté et fortune. Au lieu de chercher à augmenter ses grandes richesses, il ne s’appliqua plus qu’à en jouir avec modération, et à en distribuer le superflu aux pauvres. Il se vit alors heureux et content, et il ne passa aucun jour sans remercier Dieu de l’avoir guéri de l’avarice et de l’ambition, qui avaient jusqu’alors empoisonné tout le bonheur de sa vie.
Pour aller plus loin
Si vous avez envie d’écouter d’autres histoires, je vous invite fortement à lire celles-ci :
Coucou ma chère Anne. Merci beaucoup pour cette histoire laquelle j’ai beaucoup aimè. J’adore ecouter ta voix. Gross bisou et bonne semaine. J’espère que tout va bien pour toi.
Merci Oscar qui est toujours présent … 🙂 Oui tout va bien, pour toi aussi ?
(que j’ai beaucoup aimée… gros… )
Bonjour Anne,
j’ai écouté ton nouvelle histoire, j’ai jeté un œil à le vocabulaire, à le quiz et à la transcription et je suis très étonné de tout le travail que tu a fait (mais non seulement pour cette histoire, aussi pour toutes les autres) et je te veux remercier de toute cœur. Maintenant je me mets au travail pour réécouter l’histoire et la transcrire, normalement j’en ai pour tout la semaine.
Merci
Gaio
Merci Gaio pour ce très gentil message !
J’aime particulièrement cette histoire, j’espère que tu vas l’apprécier autant que moi !
Travaille bien et bonne semaine à toi !
(ta nouvelle… au vocabulaire, au quiz… tu as fait non seulement pour… mais aussi pour toutes… Je veux te remercier)
Bonjour ! Anne Legrand !!! je viens vous dire ” MERCI “. Excellente histoire comme d’habitude. Toutes vos histoires choisies sont riches en mots, c’est cela qui nous aide beaucoup et avec vos explications toujours claires pour nous. La lecture de ces histoires est un grand bonus pour nous aussi car elle nous permet de savoir prononcer certains mots que nous ne pouvions pas prononcer avant. Dans tous les cas, vous êtes la meilleure professeure à qui je fais confiance ( ce ne sont pas des fleurs que je vous jette, c’est la pure vérité )
Bon, j’ai une petite question du dimanche soir ( je dis petite mais utile pour moi hhh )
Pourquoi, en français on ne peut pas dire ” il est aimé par tous ” ou ” il est accompagné par Amadou ” ? pourquoi on utilise la préposition ” de ” dans ces cas-là ?
Merci d’avance et bonne soiré.
Rédigé par Amadou Malle, un étudiant en droit public de Bamako ( Mali )
Merci Amadou pour tous tes commentaires ! Mon site est vivant aussi grâce à toi !
Voici ma réponse à ta question :
A la voix passive, la majorité des verbes sont suivis de PAR :
La souris est mangée par le chat.
Mais certains verbes (les verbes de description et de goût) sont suivis de DE :
accompagné de…, admiré de…, adoré de…, aimé de…, apprécié de…, bordé de…,
connu de…, couvert de…, décoré de…, détesté de…, entouré de…, équipé de…, estimé de…,
fatigué de…, haï de…, lassé de…, précédé de…, respecté de…, suivi de… etc.
Il est accompagné d’Amadou.
Les murs sont décorés de tableaux.
Il est aimé de tous.
Quelques corrections 😉
(Le Grand 🙂 … bonne soirée )
Bonjour Anne,
Merci pour cette belle histoire riche en vocabulaire et leçons.. J’adore ta façon de raconter les événements. Tu es magnifique.
Merci infiniment ?
Merci Mouna ! Ton message m’a fait bien plaisir !
En plus, j’ai aucune erreur à corriger. 🙂
Merci beaucoup…je suis nouveau participant
Bonjour Amar et Bienvenue à toi
Anne Félicitations pour votre travail, je suis très heureux de pouvoir apprendre de nombreuses prononciations.????????. Merci.
Merci Denise pour ton message !
Merci ! c’est très clair maintenant pour moi. Je vais les apprendre par cœur . Oui, hhhh ( Le Grand, bonne soirée ) L’orthographe est une science qui consiste à écrire les mots d’après l’oeil et non d’après l’oreille. Merci pour vos yeux. Folle soirée à vous !
Bonjour Anne!
En ecoutant le audio de l’histoire du Pecheur et le Voyageur, je vu que il y a un problème avec le audio. Il n’ai le même contenu qui le text. Vous pouvez correcter?
Gross bisus.
Oui Helder, je viens de le voir. J’avais mis la transcription originale du texte sur le site alors que j’avais apporté quelques modifications à cette histoire pour la rendre plus accessible.
Merci beaucoup de me l’avoir dit. C’est corrigé maintenant !
Très bonne journée à toi !
(en écoutant l’audio… j’ai vu qu’il y avait un problème avec l’audio. Il n’a pas le même contenu que le texte. Vous pouvez corriger ? Gros bisous)
toujours aussi agréable cette histoire pleine de sagesse
Je suis bien contente qu’elle te plaise. Merci pour ton message Andrée !
Bonjour j’aimerai avoir l’auteur du dessin tout en haut s’il vous plais
L’illustratrice s’appelle Leen Degezelle. 🙂
(s’il vous plaît)
merci Anne je cherche des fichier mp3
Le fichier MP3 de l’histoire ?
merci