Vous préparez le brevet ? Cette dictée brevet est faite pour vous ! Mais rassurez-vous, pas besoin d’être en classe de troisième pour y participer : cette dictée est ouverte à tous ceux qui veulent tester leur niveau en français ou simplement faire un peu de gymnastique orthographique.
Aujourd’hui, on plonge dans un extrait de Histoire de ma vie de George Sand. Un texte littéraire au programme du brevet, riche et subtil, idéal pour s’entraîner à repérer les accords, la ponctuation, et les pièges classiques de la langue française.
Alors, que vous soyez collégien, parent, professueur ou simple amateur de dictées… installez-vous confortablement, sortez une feuille et un crayon : c’est parti !
La dictée brevet en vidéo
Correction et explications de la dictée brevet
Passons tout de suite à la correction de cette dictée brevet.
Phrase 1
Dans cette phrase il y a plusieurs difficultés.
On va d’abord s’intéresser à la forme verbale « étais constituée ». Puisque le sujet « je » fait référence à George Sand, qui est une femme, « constituée » doit prendre un « e » à la fin.
Le verbe « annoncer » se termine par « -cer ». Dès qu’un verbe en « -cer » est suivi de « a », « u », ou « o », on doit ajouter la cédille.
Continuons avec la forme verbale « ai tenue ». Il s’agit ici du passé composé du verbe « tenir », conjugué avec l’auxiliaire « avoir ». Attention, le COD « que » mis pour « promesse » est placé avant le verbe, on accorde donc le participe passé avec ce COD féminin. On écrit « tenue » avec un « e ».
Phrase 2
Commençons avec la forme impersonnelle « Il y eut ».
Au présent, on dit « il y a ». Dans « il y eut », « eut » est le passé simple du verbe « avoir ». C’est un temps qu’on utilise pour une action ponctuelle dans le passé, souvent dans les récits.
Si vous avez besoin de réviser la conjugaison du passé simple, je vous invite à regarder cette leçon sur le passé simple . Vous y trouverez des explications détaillées et un e-book à télécharger.
Passons à « peut-être » s’écrit toujours avec un trait d’union. C’est une locution adverbiale qui signifie « probablement ».
« Continuons avec « au moment où ». Attention, cette conjonction s’écrit avec le pronom relatif « où ». Il ne fallait pas oublier l’accent grave sur le « ù ».
Terminons avec le verbe « fleurit » qui se conjugue avec le sujet « la beauté », à la troisième personne du singulier.
Phrase 3
On commence avec la forme verbale « étant » qui correspond au participe présent du verbe « être » et qui est donc invariable. Peu importe si le sujet est féminin ou masculin, il ne prend jamais de marque d’accord. On pourrait reformuler en disant : « Comme j’étais la fille de deux êtres très beaux »,
Passons au verbe « devoir » qui est ici conjugué au conditionnel passé pour exprimer un regret. « Aurais » s’écrit donc avec la terminaison « ais » et non « ai ». Attention également, à ne jamais oublier l’accent circonflexe sur le u du participe passé « dû ».
« J’aurais dû » est suivi d’un infinitif, ici « dégénérer ».
Le verbe « estimer » est ici conjugué à l’imparfait. Il n’y avait pas d’accent à mettre sur le « e » car il ne termine pas la syllabe « es ». En effet, on accentue le « e » quand il est la dernière lettre d’une syllabe.
Dans l’expression « plus que tout », « tout » est un pronom neutre qui désigne « l’ensemble des choses ». On l’écrit donc on masculin singulier.
Et enfin, l’adjectif « naïf » que l’on accorde avec « reproches », qui est au masculin pluriel.
Phrase 4
Commençons avec la locution « autant… autant » qui sert à établir une symétrie, un contraste. Elle indique que deux choses sont équivalentes en intensité, mais souvent opposées dans leur nature ou leur effet. Cette phrase veut dire que George Sand « aime autant l’extrême propreté qu’elle déteste les recherches de la mollesse »
Passons au nom « mollesse » qui signifie dans ce contexte « laisser-aller », « laxisme ». Attention, le nom féminin « mollesse » s’écrit avec deux « l ».
Continuons avec le verbe « paraître » qui est conjugué au passé composé. Ici le participe passé « paru » ne s’accorde pas, car le pronom complément « m’ » (pour « moi ») est un complément d’objet indirect.
Terminons avec l’adjectif « insupportable » qui s’accorde avec « recherches », au féminin / pluriel.
Phrase 5
Regardons le verbe « pouvoir » qui est conjugué au passé simple. Attention à sa conjugaison irrégulière :
Je pus
Tu pus
Il/elle/on put
Nous pûmes
Vous pûtes
Ils/elles purent
Vous deviez donc écrire « je pus ».
Et enfin, terminons avec le verbe pronominal « s’astreindre ». « S’astreindre » qui veut dire « se contraindre à » et s’écrit avec les lettres « ein ».
Ça y est cette dictée brevet est terminée. Je sais que beaucoup d’entre vous cherchent des moyens efficaces pour améliorer leur français. Si vous aimez ce type d’exercice, je vous conseille d’en faire régulièrement. Vous retrouverez toutes mes dictées sur cette page.
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